đŸ’Ș La force de la vulnĂ©rabilitĂ©

Yann Quenet et son Baluchon de 4 mĂštres !
Le plus petit bateau ayant réalisé une circumnavigation. Il est fortiche le Yann.

Il y a quelques jours, j'organisais mon premier séminaire avec ZOMIA

(Oui, oui, ça y est ! đŸ„ł ZOMIA est en route ! 🚀)
Une session sous le soleil de La Rochelle, riche de nombreux enseignements !

DirigĂ©e par un coach qui accompagne l’équipe depuis quelques temps (Hi George! 👋), la session a commencĂ© avec un partage d’histoires personnelles. Les participants devant rĂ©vĂ©ler Ă  travers elles une part de vulnĂ©rabilitĂ©. Et plusieurs d’entre eux se sont trouvĂ©s mal Ă  l'aise avec cette idĂ©e...
Pour certains, le mot vulnĂ©rabilitĂ© ne faisait mĂȘme pas partie de leur vocabulaire. Il Ă©tait inenvisageable de se considĂ©rer vulnĂ©rable, et encore moins d'en faire part Ă  leurs collĂšgues.

Pourtant, accepter notre part de vulnérabilité permet en réalité de dévoiler notre plus grande force et, en la partageant avec notre équipe, de construire un collectif complémentaire et solide pour affronter les obstacles.

Voyons ça de plus prùs 🔍

Nous avons tous des faiblesses, nous ne sommes pas parfaits, c'est une rĂ©alitĂ©. Plus jeunes, les moqueries (de nos camarades de classe, de nos proches ou d'inconnus) nous ont fait croire que nous n'Ă©tions pas assez ceci, ou trop cela... et que nous sortions de la norme. Était-ce vraiment des faiblesses ? LĂ  n'est pas la question. Mais ces remarques ont crĂ©Ă© chez nous des vulnĂ©rabilitĂ©s en nous attaquant sur des points prĂ©cis. Nous nous sommes focalisĂ©s dessus, convaincus qu'ils Ă©taient des tares, et nous avons cherchĂ© Ă  les dissimuler. C'est devenu une obsession, et nous avons dĂ©veloppĂ© de nouveaux traits de caractĂšre.

Mais cette attitude de dĂ©passement de nos “faiblesses” nous demande une Ă©nergie importante, fatiguĂ©s nous devenons souvent irritables dĂšs qu'elles sont Ă©voquĂ©es.

« Chassez le naturel, il revient au galop 🐎 », lorsqu'il est compliquĂ© de lutter contre ce que l'on est...

Mais il nous arrive parfois, lorsque les autres ont le dos tournĂ©, de reconsidĂ©rer ce que nous dissimulons depuis longtemps. De relĂącher notre exigence vis-Ă -vis de nos “dĂ©fauts”, pour souffler un instant, et d'accepter ces “faiblesses”. Et Ă©tonnement, Ă  ce moment-lĂ , nous commençons Ă  nous sentir bien, Ă  l'aise, sincĂšres, entiĂšrement nous-mĂȘmes. Nous prenons conscience alors des qualitĂ©s que nos “faiblesses” nous ont permis de dĂ©velopper au fil des annĂ©es.
Pour l'un c'est un sens de l'écoute trÚs développé permettant de saisir les véritables problÚmes, pour l'autre une capacité d'adaptation à toutes les situations hors du commun, pour le suivant une force mentale à toute épreuve, etc.

Nos vulnĂ©rabilitĂ©s sont en rĂ©alitĂ© les germes de nos plus grandes forces. ConsidĂ©rer nos “faiblesses” c'est considĂ©rer les particularitĂ©s qui font nos personnalitĂ©s. Les accepter nous permet de les renforcer pour devenir nous-mĂȘmes plus forts.

En nous ouvrant aux membres de notre équipe, on ne se met pas en porte-à-faux, non. En se dévoilant, on révÚle les forces ancrées au plus profond de notre vécu, celles que nous avons construites, renforcées au fil de nos expériences et que nous pouvons mettre au service du collectif. On révÚle également les domaines qui nous sont désagréables et sur lesquels nos collÚgues pourront nous épauler.

« Il y a toujours quelqu'un qui adore faire ce que nous-mĂȘmes nous dĂ©testons »

me rappelait une amie il y a quelques jours.

Je ne suis pas moins compétent parce que je n'aime pas faire cela. L'autre n'est pas étrange parce qu'il apprécie ce que je déteste. Nous sommes différents et complémentaires.

En prenant conscience de nos forces et de nos faiblesses, nous pouvons réorganiser notre collectif afin qu'il soit performant sur tous les plans.

Partager des histoires personnelles permet également de montrer à nos pairs que nous ne sommes pas parfaits. Nous sommes humains, doués d'empathie, et nous pouvons construire ensemble une véritable relation basée sur la confiance.

Pour approfondir cette notion, je vous recommande mon article : "Faire confiance, le prérequis indispensable pour dépasser nos individualités".

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Trusting: The Essential Prerequisite for Transcending Our Individualities